Un autre dimanche plate qui s’annonce...comme d’habitude. J’ai pas un mari qui est joyeux ou positif, il est plutôt du style fataliste, négatif, bref que tout le mauvais lui arrive à lui. Naturellement ça se reflète sur ma propre personnalité car je suis aussi facilement démoralisée. Et on n’a pas d’amis et on ne visite pas la famille, donc, on est souvent, très souvent seuls à rien faire.

J’ai hâte que le printemps arrive pour commencer à jouer sur le terrain, les plates-bandes, et faire le jardin vers le mois de juin.

Je me suis encore réveillée avec la pensée de cet amant séropositif...et si je lui avait donné ou qu’il m’avait contaminée ? Je me résonne et me dit que c’est impossible, un doigt dans un vagin ne donne pas le vih. Mais si je l’aurais eu à cause que l’on s’est embrassé ? Ben non, apparemment la salive n’est pas contaminante. Je réfléchit encore, je me transporte au mois d’octobre, 2 semaines environs après notre rencontre pour me souvenir si j’ai pas eu de primo-infection....ben non, j’ai rien eu, mais depuis janvier quand il me l’a annoncé, on dirait que je me sens pas bien, c’est sûrement le stress. J’ai dormi que quelques heures par nuits pendant 1 semaines, depuis ce temps, je veux tout le temps mangé, j’ai même engraissé car ce que je mange c’est des trucs sucrés. Je suis obsédée par ce cauchemar. Je n’ai plus de contact avec lui, je lui ai demandé de me laisser tranquille, je lui ai même dit que j’avais passé le test du vih et qu’il était négatif...ce qui est faut, j’ai pas passé de test, mais juste pour avoir la paix car il pensait encore que je pouvais l’avoir…